Dirigeants et représentants des pays membres de la Cédéao se sont réunis à Abuja au Nigeria, dimanche 10 décembre, pour le 64e sommet annuel de l’organisation ouest-africaine. Ils ont évoqué la situation du président nigérien Mohamed Bazoum, renversé à la suite d’un putsch militaire le 26 juillet et détenu par la garde présidentielle depuis cette date.
Ils ne s’étaient pas réunis depuis le mois d’août. Dimanche 10 décembre, dirigeants et représentants des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont rassemblés au palais présidentiel du Nigeria, à Abuja, à l’occasion du 64e sommet annuel de l’organisation.
Au programme de cette rencontre : rapport des activités de l’année écoulée, discussions à huis clos, ou encore la question sécuritaire et de la transition démocratique dans la sous-région, comme l’indique l’organisation ouest-africaine dans un communiqué publié dimanche 10 décembre.
Autre sujet évoqué lors de ce sommet : Mohamed Bazoum, président déchu du Niger. Élu démocratiquement en mars 2021, le dirigeant a été renversé le 26 juillet 2023 à la suite d’un coup d’État militaire. Son épouse, son fils et lui-même restent à ce jour séquestrés à Niamey, au sein de la résidence présidentielle.
“Nous sommes conscients de la situation humanitaire désastreuse au Niger”, a notamment déclaré Oumar Touray, président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, dimanche 10 décembre. Il assure que “conformément aux dispositions de nos textes communautaires, nous avons accordé un accès humanitaire aux biens médicaux et humanitaires pour le bien de la population. Mais les rapports des agences humanitaires montrent que les autorités militaires au Niger ont entravé l’accès humanitaire”, a-t-il ajouté.
Mali-media